A Tours, le quartier des « Arts et Antiquités » se situe autour de la rue de la Scellerie, du Grand Théâtre au Musée des Beaux Arts …
Rue de la Scellerie | ||
38 | Espace libre |
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44 | Nicolas Bernard | Joaillerie Bijouterie |
48 | Sylvie Brou | Antiquités |
50 | Librairie Denis | Librairie ancienne |
52 | Charme d’antan | Décoration |
62 | Espace libre |
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66 | Espace libre |
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71 | J. Ronda | Antiquités |
73 | Espace libre |
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75 | Aux Arts etc. | Antiquités / Bouquiniste |
75 bis | Boucle d’or | Antiquités |
81 | L’atelier du décor | Tapissier décorateur |
81 bis | Péninsule | Antiquités d’Orient |
89 | Espace libre |
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97 | Royaume du Tapis | Tapis / Antiquités |
99 | Galerie Sanaga | Galerie / Arts africains |
Place François Sicart | ||
1 | Aux délices des Beaux Arts | Pâtisserie, chocolaterie |
14 | Antiquités | Antiquités |
Rue Corneille | ||
2 | Le Caroubier | Joaillerie / Bijouterie |
Rue Buffon | ||
1 | Gabillet | Antiquités, Galerie d’art |
Histoire de la rue …
Dans son livre sur « Les rues de Tours » (1888), Louis-Auguste Bosseboeuf nous donne quelques précisions historiques sur cette rue :
« Une des plus anciennes voies, reliant Turonopole et Martinopole.
Elle allait jadis de la porte orientale du cloître Saint-Martin au portail de la vieille chancellerie, proche de la place de l’Archevêché.
Sur son parcours s’élevaient les églises Saint-Vincent, des Cordeliers transformés en théâtre, et de Saint-Hilaire ; [ Églises aujourd’hui disparues].
On y voyait les impasses de la Massetière ou Massequière et de la Pantoufle d’Or.
Au moyen âge, elle fut appelée rue du Champ-du-Comte.
Au XVIIIe siècle, elle comptait 250 maisons.
À son extrémité, se dressait jadis un magnifique portail avec un écu fastueux, un sceptre de justice et les grands sceaux. C’était l’entrée de l’Hôtel de la Chancellerie.
Le nom de la rue vient donc probablement de sceau, ou scel, scellerie, chancellerie ; à moins qu’on ne le tire du bourg de l’Échellerie, ainsi appelé du port ou des échelles de la Loire ; en ce sens, on disait « Saint-Julien-de-l’Échelle ou de l’Échellerie », et l’on dit encore les « Échelles du Levant ».
Il y a moins de vraisemblance à le faire dériver de selle, siège (sella gestatoria), trône sur lequel l’archevêque était, de Saint-Martin à la Cathédrale, porté sur les épaules des barons, le jour de son entrée solennelle.»